Le SFPQ en tournée pour dénoncer leurs conditions de travail

Plusieurs personnes impliquées dans le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec sont en tournée partout en province pour dénoncer leurs conditions de travail.

Une dizaine de personnes de la SFPQ étaient présent mercredi matin pour une action de visibilité au Centre des services de Rouyn-Noranda.

Ils ont laissé des drapeaux, des collants et ont aussi peinturé un panneau pour se faire voir et entendre.

Initialement, le groupe devait arriver avec une caravane de mobilisation mardi, mais à cause d’un bris mécanique en route, ils sont plutôt arrivés avec une fourgonnette mercredi.

Le groupe tient aussi à rencontrer les citoyens en route pour les informer de leurs conditions et donner des pamphlets pour mieux comprendre leurs réalités, explique Michel Girard, vice-président de la SFPQ.

Après plusieurs mois sans réponse de la part du gouvernement Legault, le SFPQ souhaite être mieux valorisé aujourd’hui pour enfin commencer les négociations.

Le but ultime est de pouvoir reconnaître que le personnel de la fonction publique mérite une rémunération comparable au secteur privé.

Rappelons qu’actuellement, le salaire moyen pour les ouvriers et ouvrières qui font par exemple de la menuiserie, de la plomberie ou de la soudure est de 23 dollars de l’heure.

La SFPQ exige donc des hausses salariales de trois dollars de l’heure par année pour trois ans.

Si le SFPQ n’a toujours pas de nouvelles du gouvernement, d’autres moyens de pression pourraient être utilisés à l’automne prochain.