Camps de jour : La pénurie de main-d’oeuvre se fait toujours sentir en région

24 juillet 2023

L’interdiction de faire travailler les jeunes de moins de 14 ans, le désintérêt de travailler avec les enfants et le salaire minimum…

Ce sont les principaux facteurs qui influencent actuellement la pénurie de main-d’œuvre dans les camps de jour de la région.

C’est définitivement le cas pour le camp de jour chez ABC de l’art Harricana à Amos, mentionne la propriétaire, Marie-Josée Baril.

Du côté de la Ville de Val-d’Or, l’équipe est loin d’être complète cette année, malgré toutes les démarches, explique le coordonnateur des activités sportives et récréatives de la municipalité, Luc Lavoie.

À Rouyn-Noranda, des camps spécialisés comme le Centre d’enseignement et d’apprentissage Libellule a eu de la difficulté à recruter des animatrices qui parlent l’anglais.

La propriétaire, Joanie Thériault Baillie, a souvent recours aux étudiants en anglais langue seconde pour combler les deux postes d’animateurs à chaque été.

Pour Sylvie Richard, la propriétaire de l’école de danse Danzhé, et Manon Gauthier, la directrice des loisirs et sports à la Ville de Ville-Marie, les camps de jours s’en sortent plutôt bien.