AERIS : L’ambitieux projet de modernisation de la Fonderie Horne va bon train

Les chantiers à venir sont colossaux à la Fonderie Horne, qui fait peau neuve pour réduire ses émissions de métaux lourds.

Le projet de modernisation AERIS va bon train, avec 93 % des projets transitoires déjà réalisés ou en cours.

La cible est d’atteindre une concentration moyenne d’arsenic dans l’air de 65 nanogrammes par mètre cube cette année, et de 45 l’an prochain, explique Guillaume Dion, directeur des projets majeurs et développement technique à la Fonderie Horne.

L’ingénierie et la préparation du chantier seront complétées dans la prochaine année, pour donner le coup d’envoi à la construction des bâtiments d’AERIS en 2024.

Pour accélérer les gains d’AERIS, des projets transitoires sont effectués en parallèle, notamment la construction de quatre nouveaux dépoussiéreurs.

La moyenne d’arsenic dans l’air pour le premier trimestre s’est élevée à 74,6 nanogrammes par mètre cube. Ces résultats ont été comptabilisés entre le 16 mars et le 16 juin dernier. Et selon les prévisions de l’entreprise, des réductions devraient être perceptibles dès le deuxième trimestre grâce aux projets transitoires d’AERIS, mentionne la directrice environnement à la filière du cuivre de Glencore en Amérique du Nord et aux Philippines, Marie-Élise Viger.

Le plan de modernisation représente des investissements de plus de 500 millions de dollars et la participation de 173 entrepreneurs, dont 74 entreprises de la région.

Le projet devrait achever en 2027.