Sécheresse : Les agriculteurs dénoncent un critère de la Financière agricole

Une formalité administrative de la Financière agricole empêche une centaine d’agriculteurs de l’Abitibi-Témiscamingue de recevoir une aide financière. 

Dans leurs exigences, si l’on soustrait la date du 1er mai, alors que le sol est encore gelé, le nombre de millimètres de pluie reçu s’élèverait à moins de 50. 

Un nombre qui permettrait aux agriculteurs de recevoir une indemnisation, explique la copropriétaire des Viandes à Côté du Bordeleau, à Clerval, Laurie Côté-Sarazin.

Le mois de juin a été catastrophique dans la région en termes de récolte et selon des agriculteurs, c’est le pire été depuis 50 ans en Abitibi-Témiscamingue, mentionne le président de l’Union des producteurs agricoles, Pascal Rheault.

La députée d’Abitibi-Ouest, Suzanne Blais, croit que les ministères doivent s’adapter aux réalités des régions éloignées. 

Une lettre rouge d’agriculteurs a circulé dans les dernières semaines, l’un des auteurs, Maxime Fontaine, exige toujours l’intervention du ministre de l’Agriculture, André Lamontagne. 

Les producteurs agricoles de l’Abitibi-Témiscamingue ne l’ont pas facile cette année.

Ils ont dû surmonter plusieurs épreuves : le gel hivernal qui a affecté les cultures, les feux de forêt et la sécheresse.

Sans l’aide du gouvernement, plusieurs n’auront d’autres choix que de vendre leur gagne-pain.