Loi laïcité : Un dossier sensible remettant en cause la diversité

1 Décembre 2025

Exit les salles de prière, les régimes alimentaires adaptés ou encore les signes religieux visibles, dans toutes les institutions d’enseignement de la province.

Pour l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, les intentions du gouvernement Legault, pour renforcer la laïcité de l’État, restent encore floues, mais les impacts bien réels.

Ce projet de loi est un dossier sensible, compliqué, voire polémique.

Pour le président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec – CSN, Félix-Antoine Lafleur, les changements toucheront directement l’embauche du personnel au sein des établissements.   

La pièce législative fait ressortir, une fois de plus, la question de la diversité culturelle.

Alors que pour le recteur de l’UQAT, Vincent Rousson, elle contribue directement au développement de la région. 

La nouvelle loi sur la laïcité n’est encore qu’un projet, mais les institutions ont bien conscience des impacts et exigent davantage de communication et de transparence de la part du gouvernement du Québec.