Santé Québec : Une manifestation pour souligner le 1er anniversaire

2 Décembre 2025

Le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue a été intégré à Santé Québec, il y a presque un an, jour pour jour.

C’est donc une vingtaine de personnes qui ont déploré, devant les bureaux administratifs du CISSS-AT, que les décisions sont rendues trop centralisées, et que ça éloigne les services des besoins réels du territoire.

Alors que sur le terrain, des salles d’opération manquent toujours d’effectifs et que des projets majeurs, comme la modernisation de l’hôpital d’Amos, restent en attente.

La CSN note dans la dernière année une surcharge de travail, un manque de personnel encore plus criants et des services à bout de souffle.

Le message à retenir selon le président du Syndicat, Félix-Antoine Lafleur, c’est que si rien n’est fait pour changer les choses, le réseau de la santé dans la région risque d’être plus affaibli qu’il ne l’est déjà.

D’ailleurs, l’APTS, qui représente du personnel technique dans des installations du CISSS-AT, dresse également un bilan tout aussi inquiétant.

Le Syndicat rappelle que l’établissement s’est fait imposer par Santé Québec d’importantes compressions budgétaires au cours de la dernière année et l’abolition de nombreux postes qui a mis une pression supplémentaire sur des équipes déjà fragilisées.

Selon le représentant national en Abitibi-Témiscamingue du Syndicat, Carl Verreault, ces décisions ont un impact direct sur les services offerts à la population et rendent encore plus difficiles l’attraction et la rétention du personnel dans les milieux éloignés.

Les syndicats comptent continuer de se mobiliser pour défendre leurs services pour réussir à obtenir des changements concrets.

Par ailleurs, le CISSS-AT a refusé notre demande d’entrevue pour faire le bilan de sa première année sous Santé Québec.