Pénurie de pharmaciens dans les établissements de santé de la région

La présidente de l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec, Julie Racicot, vient prendre le pouls sur le terrain.  

Elle veut également trouver d’éventuelles pistes de solutions afin de combler le manque de pharmaciens qui est prévu au courant des prochaines années.  

Selon les données de l’APES, la pénurie de pharmaciens dans les hôpitaux et les CHSLD de l’Abitibi-Témiscamingue s’élevait à près de 30 % en 2021.

Une donnée qui ne dérougit pas en date d’aujourd’hui et on peine à recruter de nouveaux finissants dans les établissements de santé, ici.

Ils sont environ une trentaine dans la région à œuvrer dans les hôpitaux et les CHSLD.

Et bien qu’on soit toujours en mesure d’assurer des services, on nous dit être sur une corde raide.

Il faut trouver des pistes de solutions, puisque, selon les données de l’APES, c’est 80 % des pharmaciens qui œuvrent dans un établissement privé, contre 20 % dans le secteur public.

Le salaire concurrentiel offert et le moins grand nombre d’années d’études demandées pour travailler dans les pharmacies privées en sont pour beaucoup, selon Julie Racicot.

Des discussions devraient être faites avec les instances pour régler la situation au courant des prochaines années.  

Malgré la situation sensible dans la région, on semble confiant pour l’avenir du côté de l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec.