1er juillet : Faute de logement, une femme doit aller vivre chez sa mère

30 juin 2023

Il est de plus en plus difficile pour les ménages de se trouver un logement à bon prix dans la région.

Karolyne Montambault-Leclerc a reçu, il y a quelques mois, un avis d’éviction de son appartement à Landrienne.

N’ayant pas trouvé un endroit où rester, elle doit maintenant emménager chez sa mère et sa grand-mère, à Val-d’Or.

Selon l’Observatoire d’Abitibi-Témiscamingue, les hausses annuelles varient entre 5 et 6 % à Rouyn-Noranda et à Val-d’Or. Ce sont les plus élevées depuis 30 ans.

Les unités locatives construites récemment sont aussi les plus chères : un appartement de deux chambres à coucher construit après 2020 coûte, en moyenne, environ 1 200 dollars, selon le centre urbain.

Et ce n’est pas demain que la crise du logement va se régler dans la région, selon l’administrateur de l’Association des locataires de l’Abitibi-Témiscamingue, Philippe Marquis.

À Amos et à Rouyn-Noranda, des initiatives sont mises en places pour faciliter l’accès au logement. 

Selon Méganne Perry Mélançon du Parti Québécois, l’une des solutions pour faciliter la recherche de logement est l’instauration d’un registre des loyers.