Tourisme : Une saison estivale difficile en Abitibi-Témiscamingue

Les feux de forêt sont arrivés au pire moment de l’été, selon Tourisme Val-d’Or.

Les interdictions d’accès en forêt et la mauvaise qualité de l’air ont notamment influencé les choix de vacances des touristes, et ce, dès le mois de juin.

Il y a eu une baisse d’achalandage dans tous types d’attractions touristiques, mentionne la directrice générale de Tourisme Val-d’Or, Nancy Arpin.

Malgré que l’intensité des feux ait baissé en juillet et en août, attirer des vacanciers dans la région a donc été difficile tout au long de l’été.

Une chargée de projet en transition durable s’est d’ailleurs jointe à l’équipe de Tourisme Abitibi-Témiscamingue afin d’ajuster sa stratégie, selon Martin Poitras, directeur de marketing de Tourisme Abitibi-Témiscamingue.

Au niveau des entreprises d’hébergement, l’impact n’a pas été si catastrophique.

En moyenne, c’est surtout le type de clientèle qui a varié durant la période estivale, expliquent Frédéric Arsenault, directeur général du Noranda Hôtel & Spa, et Karlane Presseau, gérante du Motel Villa Mon Repos, à La Sarre

Du côté du parc national d’Opémican, l’achalandage va de bon train depuis la levée des interdictions en forêt, d’ajouter la responsable des services à la clientèle, Marissa Briggs.

La bonne nouvelle, c’est que les feux de forêt n’ont presque pas eu d’impacts au niveau des festivals.   

Et selon Tourisme Val-d’Or, les touristes internationaux ont aussi recommencé à visiter l’Abitibi-Témiscamingue.