Front commun : Des milliers de personnes dans la rue

Drapeaux, trompettes et cafés à la main, ils étaient environ 10 000 à manifester sous la neige, tôt ce matin, en Abitibi-Témiscamingue.

Le secteur public réclame à leur employeur, le gouvernement Legault, une amélioration de leurs conditions de travail et considère les offres du Conseil du trésor comme dérisoires; certains parlent même d’offres insultantes.

Les leaders syndicaux du Front commun, Félix-Antoine Lafleur, président du Conseil central de la CSN pour l’Abitibi-Témiscamingue et le Nord-du-Québec, Carl Verreault, représentant national de l’APTS régionale, et Cindy Lefebvre, présidente du Syndicat de l’enseignement de la Jamésie et de l’Abitibi-Témiscamingue, sont donc d’avis que la grève est le prix à payer. 

Le Front commun demande 20 % d’augmentation et le gouvernement leur en offre la moitié, soit 10 %.

Selon les syndicats, l’offre qui est sur la table représente un appauvrissement de leurs membres.

Personne ne veut aller en grève, encore moins en grève générale illimitée, disent les représentants syndicaux.

Par ailleurs, si aucune entente n’est conclue prochainement, le Front commun a confirmé que d’autres dates de piquetage sont prévues, soit du 21 au 23 novembre prochain.