Québec freine le financement de maisons d’hébergement

Les nouvelles sont encore mauvaises pour les organisations d’aide aux victimes de violences conjugales.

C’est pourquoi leurs associations nationales se sont réunies pour partager leur désarroi à Montréal.

Car malgré un bel engagement de 223 millions dollars, il y a deux ans, Québec bloque maintenant les chantiers de projets de maisons sécuritaires pour protéger les conjoints, mais surtout les conjointes menacées.  

Et l’Abitibi-Témiscamingue doit aussi refouler des services en attente, mentionnent la cogestionnaire de la maison d’hébergement Alternative pour Elles à Rouyn-Noranda, Cathy Allen, et la gestionnaire de la Maison d’hébergement l’Émeraude de La Sarre, Karène Landry.

Des complications administratives qui ajoutent aux tracas quotidiens vécus sur le terrain. 

Interpellés, les élus régionaux, Suzanne Blais, députée de la CAQ en Abitibi-Ouest, et Daniel Bernard, députée de la CAQ à Rouyn-Noranda-Témiscamingue, semblent à l’écoute.

À quelques heures de la Journée internationale du droit des femmes, la Coalition Avenir Québec a l’occasion de faire amende honorable, à moins que ce mouvement de déception n’ait brisé le lien de confiance.