Services de santé : Les préfets régionaux rassurés par le ministre Dubé

31 mai 2024

À court terme, les préfets se disent rassurés, parce qu’ils ont eu la confirmation que l’équipe volante du ministère de la Santé a déjà 500 personnes dans ses rangs sur les 1 500 nécessaires.

Eux qui viendront combler une partie du manque de main-d’oeuvre dans le réseau de la santé dans la région.

Donc, en marge de l’Assemblée des MRC de la Fédération des municipalités du Québec, qui se déroulaient jeudi et vendredi à Québec, les préfets de toutes les MRC, exceptée celle de Rouyn-Noranda, ont pu faire part, en privé, au ministre de la Santé, de leurs inquiétudes quant au plan de contingence du CISSS-AT.

Christian Dubé leur a donc rappelé qu’il maintenait le cap quant à la fin au recours des agences privées de placement, mais qu’il désirait réellement mettre en place des solutions pouvant combler les conséquences de sa décision. 

Toujours en santé, le président de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec, le Dr Marc-André Amyot, était du côté de La Sarre, aujourd’hui, afin d’écouter les préoccupations des médecins de la région, car une nouvelle entente devait être entérinée entre le gouvernement et les médecins le 1er juin, mais la Fédération souhaite avoir plus de temps avant d’implanter un nouveau modèle et espère donc prolonger l’entente actuelle.

Ce qui achoppe du côté des médecins, c’est certainement la disparition du montant forfaitaire de 120 dollars par patient, afin d’aider les médecins à la prise en charge de patients orphelins, une mesure mise en place il y a deux ans et qui fonctionne très bien, selon la Dre Catherine Letarte, cheffe du service des urgences à l’hôpital de La Sarre, et la Dre Kim Beauregard Lepage, médecin responsable du GFM des Aurores-Boréales.

Selon elles, il y a plusieurs enjeux concernant la couverture médicale en région qui ne fonctionne tout simplement pas. 

Notamment l’inquiétude grandissante face au manque de relève chez les médecins de famille. 

De voir disparaître, le GAP, c’est un pas, selon elles, dans la mauvaise direction et un coup dur pour l’accessibilité à la santé en région.