Coupes à la SQ : Des syndicats craignent pour la sécurité des citoyens

29 octobre 2025

Le plan de compressions proposé mardi par la Sûreté de Québec compliquerait considérablement le travail sur le terrain et met donc directement en danger les interventions préhospitalières et la sécurité du public. 

Une décision qui est jugée irresponsable par le président du Syndicat des paramédics de la région, affilié à la CSN régionale, Félix-Antoine Lafleur. 

Trois postes de police dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec risquent la fermeture, soit Senneterre, Témiscaming et Radisson.

L’Association des policières et policiers du Québec, qui représente les agents de la SQ, souhaite qu’aucun compromis sur la sécurité du public ne soit fait, en raison de la rigueur budgétaire imposée par le gouvernement.

Une deuxième ébauche de ce qui pourrait être coupé est en préparation à la SQ et les demandes de l’Association des policières et policiers du Québec devraient être respectées, mentionne le président de l’Association, Dominic Roberge.

Des discussions se poursuivent entre le ministère de la Sécurité publique, la Sûreté du Québec et l’Association des policières et policiers du Québec, afin de limiter les préoccupations des citoyens. 

D’ailleurs, les compressions proposées au sein de la SQ ont été abordées en Chambre, à Québec, aujourd’hui. 

Le Parti québécois a obtenu l’engagement du gouvernement de ne pas fermer les postes de police en région.

C’est le porte-parole du Parti québécois en sécurité publique, Joël Arseneau, qui a obtenu cette garantie du gouvernement provincial.

Selon le PQ, il est ironique de la part de la Coalition Avenir Québec d’opter pour de telles mesures de compressions, alors que ces derniers se disent le parti de la loi et de l’ordre.

Pour le chef du Parti québécois, il est inconcevable de faire des compromis avec la sécurité des Québécois, en particulier dans les endroits où la SQ est le seul corps policier, comme c’est le cas en Abitibi-Témiscamingue.