Des dizaines de postes et de contrats en enseignement non comblés dans la région

Il n’a jamais manqué autant d’enseignants dans les écoles primaires et secondaires de la région depuis les dernières années.

Selon le SEJAT, à Rouyn-Noranda, 10 postes et 24 contrats ne sont toujours pas comblés.

En Abitibi-Ouest, on parle de 7 postes et de 10 contrats.

La situation qui est particulièrement problématique au Centre de services scolaire de l’Or-et-des-Bois, avec 37 postes et 48 contrats à combler.

Il faut noter que ces données datent de vendredi dernier, donc ça peut avoir bougé.

Le Centre de services scolaire du Lac-Témiscamingue a confirmé qu’en date d’aujourd’hui, il n’y a qu’un seul contrat qui n’a pas encore été comblé.

La plupart des centres de services scolaires de la région devraient réussir à combler les derniers postes et contrats disponibles avec des enseignants non légalement qualifiés. 

Une solution temporaire qui mettra de la pression sur les enseignants qualifiés en place, selon la présidente du Syndicat de l’enseignement de la Jamésie et de l’Abitibi-Témiscamingue, Cindy Lefebvre.

À l’école D’Iberville de Rouyn-Noranda, la direction a même décidé de retirer deux périodes de français par cycle de 9 jours aux élèves de secondaire 1 à 3.

Le Syndicat de l’enseignement de la Jamésie et de l’Abitibi-Témiscamingue rappelle être en pleine négociation avec le gouvernement Legault pour le renouvellement des contrats des enseignants.

Et Québec qui doit d’ailleurs, là, justement, être sensible à l’amélioration de la tâche des enseignants et à l’attractivité de la profession, s’il ne veut pas que la pénurie de main-d’oeuvre dans le domaine de l’éducation s’aggrave, selon le SEJAT.