Fermeture définitive du Centre plein air du lac Flavrian

C’est une fermeture définitive pour ce camp de vacances qui existait depuis plus de 40 ans.

Ce camp accueillait normalement autant les adultes que les enfants vivant avec des déficiences physiques, psychologiques ou intellectuelles, mais était aussi ouvert à tous.

Et il y a plusieurs causes derrière cela, dont la pénurie de main-d’œuvre; le camp nécessitait des travailleurs spécialisés et qualifiés, ce qui ajoutait un niveau de difficulté.

L’ancienne monitrice, Amélie Chartier, mentionne que les équipes étaient déjà très réduites dans les dernières années.

Et la pénurie les touche d’autant plus, puisqu’il y a des ratios à suivre, soit un moniteur pour trois vacanciers.

En plus de cela, les infrastructures sont vieillissantes, et nécessiteraient un bon investissement à court terme pour pouvoir continuer à accueillir sécuritairement les clientèles.

C’est ce qu’a partagé le président du conseil d’administration du Centre plein air lac Flavrian, Serge Côté.

D’ailleurs, les réactions n’ont pas été aussi dures qu’anticipées pour les personnes handicapées. C’est que l’offre de services pour ceux-ci s’est beaucoup diversifiée en région.

On pense notamment aux municipalités qui ont développé leur plan d’intégration pour les personnes handicapées ou encore à des ressources adaptées, comme les tapis qui permettent aux gens en chaise roulante de profiter du lac Kiwanis.

Pour Rémy Mailloux, le directeur général de la Ressource pour personnes handicapées, cela démontre aussi que les personnes vivant avec un handicap ont envie de s’intégrer dans les loisirs de la communauté.

Alors qu’ils étaient quand même isolés au Camp du lac Flavrian, plusieurs d’entre eux vont plutôt participer aux festivals, aux ventes-trottoir et aux marchés publics de la région, par exemple.

C’est tout de même une bonne nouvelle, selon lui, de constater cette évolution dans les mentalités depuis l’ouverture du Centre plein air du lac Flavrian, en 1980.

Donc pour la suite des choses, monsieur Côté indique que les infrastructures seront mises en vente à court terme. Le conseil d’administration, qui est encore actif, aimerait que l’argent généré par la vente retourne aux personnes handicapées, dans des services qui resteront à définir.