Feux de forêt : L’industrie forestière debout malgré les coups durs

Force et résilience décrivent bien l’industrie forestière témiscabitibienne.

Guillaume Côté, propriétaire de Foresterie G.Côté, est un exemple de ces entrepreneurs durement impacté par les flammes…

En plus de l’arrêt de travail forcé pendant près de cinq semaines, ce dernier a vu la quasi-totalité de son équipement détruit par les flammes…

Une perte matérielle avoisinant les 2 millions de dollars…

Un coup très dur pour ce père de famille de 28 ans.

Bien que sortie de la tourmente, la récolte du bois brûlé apporte son lot de défis, mentionne le président de chez Transport Hardy inc., Daniel Bugeaud.

Vient s’ajouter à cela une véritable course contre la montre pour minimiser les dégâts causés par les larves de longicorne, qui utilisent le bois d’arbre brûlé, à la fois comme nid et comme garde-manger.

Selon le directeur aux opérations forestières de Produits forestiers Résolu, Patrick Garneau, en Abitibi et dans le Nord-du-Québec, ce sont environ 30 millions de mètres cubes de forêt mature, prête à la récole, qui ont brûlés.

Une destruction qui réduit considérablement le champ d’action des ouvriers.

C’est pourquoi l’industrie tout entière demande l’aide rapide et conséquente de François Legault.

Malgré la montagne qui se dresse devant eux, tous s’entendent pour dire qu’ils garderont la tête hors de l’eau.

Tant que la passion du bois leur coule dans les veines et que les équipes resteront soudées, ils sont là pour rester.