Fonderie Horne : Glencore veut revoir à la baisse sa réduction d’arsenic

18 juillet 2025

Le quotidien La Presse rapporte que la Fonderie Horne refuse de se soumettre aux exigences d’émissions d’arsenic dans l’air.

Glencore demande une modification de l’autorisation ministérielle du gouvernement Legault.

L’autorisation ministérielle de 2023 était le document-clé qui forçait la Fonderie à abaisser ses rejets d’arsenic dans l’air jusqu’à trois nanogrammes par mètre cube.

Le gouvernement exige de l’entreprise qu’elle présente un plan d’ici 2027 pour y arriver.

Ce que La Presse nous apprend, c’est que Glencore veut formellement déchirer cette entente.

Côté justification, la Fonderie Horne conteste la valeur scientifique de la norme québécoise de trois nanogrammes par mètre cube, qu’elle juge « techniquement impossible » à atteindre.

La multinationale estime d’ailleurs « plus qu’acceptable » de s’en tenir à une limite cinq fois plus élevée que ce qui est permis au Québec, convaincue que les niveaux actuels de 39 nanogrammes par mètre cube sont très sécuritaires.

Il y a également une question de crédibilité des études qui est en jeu chez la Fonderie, à ce sujet, elle commande de nouvelles recherches sur la qualité de l’air.

Toujours selon La Presse, la Fonderie Horne a commandé à un consultant externe, dont on ne connaît pas l’identité, une nouvelle étude de biosurveillance pour avoir des données crédibles et à jour.

Puisque, dans le moment, il y a seulement deux grandes études qui sont prises en compte : une datant de 2005-2006, et une autre réalisée en 2018-2019 par la santé publique régionale

Des résultats et surtout des réponses sont attendus d’ici un an.

D’ailleurs, c’est une nouvelle qui fait grandement réagir sur les réseaux sociaux.