Fonderie Horne : Le maire de Rouyn-Noranda n’apprécie pas que Legault lui lance la balle

Chaque fois que Gilles Chapadeau a eu à se prononcer sur le dossier des émissions de la Fonderie Horne, il a tenu à rappeler que c’était la responsabilité du provincial de prendre des décisions et de négocier avec Glencore le respect des cibles de rejets dans l’air.

Il n’a donc pas tellement apprécié que le premier ministre lui remette, à lui et à son conseil, le rôle de décider si oui ou non il devait accorder le délai supplémentaire demandé par la multinationale. 

Il s’y attendait toutefois un peu, alors que monsieur Legault souhaitait dépeindre, tout au long de son passage, une relation très amicale entre les deux hommes.

D’ailleurs, plusieurs trouvent que la déclaration du premier ministre laisserait paraître un manque de clarté de son gouvernement, c’est du moins ce que croient Gilles Chapadeau et le mouvement Mères au front.

Le maire se dit encore en attente de plus de détails quant au plan du gouvernement Legault, même s’il croit toujours que cette situation ne fera pas ralentir les discussions.

Chez Mères au front, la porte-parole, Jennifer Ricard Turcotte, croit que c’est au gouvernement de faire respecter les exigences d’émissions d’arsenic déjà établies.

Le cabinet du premier ministre a aujourd’hui confirmé que c’était en effet la responsabilité du provincial d’accorder ou non un délai supplémentaire à Glencore.

Il note toutefois l’importance de se tourner vers la Ville pour obtenir le pouls de la population.