Fonderie Horne : Les demandeurs de l’action collective veulent élargir sa portée
7 novembre 2025
Les représentants de l’action collective, Julie Fortier et Miguel Charlebois, veulent, avec cette déclaration devant la Cour d’appel du Québec, à ce qu’une partie de la population de Rouyn-Noranda ayant quitté la ville avant 2020 soit aussi ciblée par l’action collective.
L’appel veut donc réintégrer toutes les personnes qui ont été exposées, entre 1991 et octobre 2020, aux émissions des contaminants toxiques ou cancérigènes de la Fonderie Horne.
Il y a quelques semaines, le juge qui a autorisé l’action collective ne les incluait pas.
L’avocate au dossier, maître Marie-Ève Maillé, souhaite que le plus grand nombre de personnes puisse recourir au recours collectif, même chose pour la co-porte-parole du mouvement citoyen Mères au Front de Rouyn-Noranda, Jennifer Ricard-Turcotte.
Et avec cette demande d’appel, on est encore très loin du dénouement dans l’affaire, c’est qu’il y aura un délai additionnel au dossier avec l’appel du jugement d’autorisation, nous a confirmé l’avocate au dossier.
L’appel devrait être entendu probablement à la mi-2026 et le procès lui devrait avoir lieu en 2028-2029.
Et mentionnons également que le gouvernement du Québec et Glencore Canada peuvent eux aussi faire part d’une demande d’appel, mais ils ont jusqu’à lundi prochain pour le faire.
De leur côté, Glencore Canada n’a pas voulu nous accorder d’entrevue, se limitant à dire qu’aucun commentaire ne peut être formulé, puisque le dossier est en procédure judiciaire.