Paramédics : Les négociations au point mort

7 août 2025

Un petit peu plus d’un mois après le déclenchement de la grève, les négociations stagnent.

Ce qui bloque actuellement, c’est que le Syndicat n’accepte pas ce que le gouvernement lui offre en échange de concessions de sa part. 

D’un côté, Québec est prêt à leur offrir une augmentation similaire à celle octroyée au restant de la fonction publique; 17,4% pour les cinq prochaines années.

Mais en échange, le gouvernement veut diminuer le nombre d’échelons salariaux.

La CSN affirme que cela ferait perdre pas moins de quatre dollars de l’heure à ses membres.

Le président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec, Félix-Antoine Lafleur, dénonce donc l’attitude de la partie patronale.

D’ailleurs, le syndicat ne compte pas lâcher le morceau, il continue de faire du piquetage pendant quelques heures durant la semaine.

Et le président régional du syndicat, Félix-Antoine Lafleur, mentionne que les membres ajusteront la stratégie en fonction de la réponse de Québec.

L’important, pour l’instant, c’est de continuer les actions de visibilité et de poursuivre les négociations, tout ça, continuant d’offrir des services à la population.

De son côté, la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, mentionne, sur son compte X, qu’une négociation ne signifie pas d’accepter toutes les demandes syndicales et qu’il a été clair que le 17,4% était offert en échange de contreparties, comme pour tous les autres syndicats.