Pénurie d’enseignants : Les cégeps et universités sont beaucoup moins affectés

La pénurie d’enseignants est beaucoup moins importante dans les cégeps et les universités, selon la direction du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.

Dans les dernières années à l’UQAT par exemple, l’embauche et la rétention des professeurs va de bon train en général, et ce, malgré le fait que le nombre d’inscriptions augmente, selon le recteur, Vincent Rousson.

Cette année, rappelons que plus de 7 000 étudiants sont attendus pour la rentrée scolaire.

Par contre, il y a certains départements spécifiques où les postes sont plus difficiles à combler.

Dans ces cas là, l’organisation doit faire d’autres processus de sélection pour trouver du personnel.

Le phénomène est semblable au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue.

La pénurie de professeurs ne les affecte pas particulièrement, sauf pour quelques domaines spécifiques même si le nombre d’inscriptions augmente d’année en année.

Mais pour la rentrée scolaire de 2023, ce sont des professeurs en soins infirmiers qui manquent pour compléter l’équipe étant donné la popularité du programme, explique le directeur général, Sylvain Blais.

Bref, la direction du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et de l’UQAT affirme que la pénurie d’enseignants est loin d’être aussi importante que dans les écoles primaire et secondaire, puisque des capacités pédagogiques ne sont pas demandées chez les professeurs. 

Ils exigent surtout une preuve d’expertise dans leur domaine spécifique.