Projet Horne 5 : La Direction régionale de santé publique défavorable

Des risques pour la santé, notamment pour les traitements au centre de radio-oncologie, explique la directrice de santé publique régionale au CISSS-AT, la docteure Omobola Sobanjo.

Le CISSS-AT craint que les sautages quotidiens de la future mine urbaine de Rouyn-Noranda puissent avoir des impacts sur l’équipement utilisé pour traiter les patients au centre de cancérologie régional.

Le mémoire de la santé publique énonce également 44 recommandations formulées autour de différents enjeux.

Entre autres, le CISSS-AT demande au ministère de l’Environnement que les impacts et les enjeux sismiques sur les équipements soient évalués pour exclure tout risque.

Que de nouveaux schémas et une modélisation du projet minier d’une profondeur de deux mille mètres soient réalisés.

Et que le ministère de l’Environnement exige qu’aucun sautage ne soit fait durant les heures de fonctionnement de l’appareil de radiothérapie. 

Selon la porte-parole de Mères au front à Rouyn-Noranda, Jennifer Ricard-Turcotte, l’activité minière de ce projet est tout simplement incompatible avec les périmètres urbains.

Par écrit, Ressources Falco dit « entendre » les opinions et positions exprimées par la santé publique.

À ce sujet, un expert indépendant aurait été mandaté afin de revoir un rapport complet sur ces questions.

Et l’expert confirme les conclusions présentées par Falco.

Un travail du BAPE actuellement toujours en commission sur le projet Horne se termine à la mi-décembre. 

Le verdict est attendu au tournant de l’année 2025.