Rouyn-Noranda : Soirée d’échanges animée sur le refuge au centre-ville

C’est le coeur gros que les propriétaires et les usagers du centre-ville se sont adressés à chacun des panélistes qui représentaient la Sûreté du Québec, le CISSS-AT, la Ville et l’organisme chapeautant le refuge.

La rencontre était donc le signe qu’une problématique se dessine autour de l’emplacement choisi pour le refuge de la Maison du Soleil Levant, d’autant plus que la plupart des personnes qui se sont exprimées au micro ont déploré que ce choix n’avait pas été fait de concert avec les commerçants et les résidents du secteur.

C’était ce qui ressortait le plus, l’incompréhension envers le lieu du refuge.

Des citoyens témoignaient de leur peur de fréquenter le centre-ville, comme quoi ils ne s’y sentaient tout simplement plus en sécurité.

Des propriétaires à vif évoquaient une situation, selon eux, décourageante.

À ce sujet, les intervenants du milieu, dont le coordonnateur clinique à La Maison du Soleil Levant, Guillaume Daraignez, et le conseiller municipal du secteur Rouyn Sud, Guillaume Beaulieu, ont bien fait comprendre que c’est une question d’accessibilité, et de ressources.

Et que le quotidien d’une personne en situation d’itinérance ça se passe, règle générale, dans les centres-villes urbains.

Un premier coup de barre va avoir lieu dès cet été, avec l’arrivée d’un plan d’action concret qui comprend quatre axes, soit la sensibilisation, la concertation, la sécurité et l’animation du centre-ville.

Ainsi, on va tenter de répondre aux voeux et aux plaintes des usagers qui disent ne plus reconnaître leur centre-ville.

Le nombre de personnes en situation d’itinérance, à Rouyn-Noranda, a triplé depuis 2016, selon la Maison du Soleil Levant et, à moyen terme, le redéménagement du refuge n’est pas écarté.

Prochaine date à surveiller : le 14 mai, alors que le comité se rencontrera de nouveau.

Il devrait alors y décider le plan d’action en vue de la saison estivale chargée qui s’en vient au centre-ville de Rouyn-Noranda.