Rouyn-Noranda : Un présumé agresseur sexuel subit son 2e procès

​​​​​​​Maurice Nadeau subit son deuxième procès au palais de justice de Rouyn-Noranda.

L’homme avait été reconnu coupable, en 2020, de 10 chefs d’accusation de gestes à caractère sexuel sur deux victimes d’âge mineur.

C’était dans le cadre du premier jugement, qui avait été rendu par la juge Marie-Claude Bélanger.

Un verdict qui lui avait valu une peine de 9 ans de pénitencier.

Nadeau avait porté sa cause en appel et la Cour lui avait donné raison en 2024.

Mentionnant que l’accusé n’avait pas reçu l’aide adéquate de son avocat, en lien avec un élément de preuve.

C’était donc la septième journée d’audience dans le cadre de ce dossier.

Alors que la défense, ainsi que la poursuite présentaient leur plaidoirie, à la suite des témoignages.

Dans son discours, maître Justine Levasseur, qui représente l’homme, a fait valoir des doutes sur la crédibilité des deux victimes.

Il a été question des particularités du pénis de monsieur Nadeau.

Alors que celui-ci avait une condition particulière, en raison d’une verrue qui lui a été retirée.

Ce qui aurait laissé une peau plus pigmentée, mais que les potentielles victimes n’en auraient jamais eu connaissance.

Et qui laisse son avocate croire que ces gestes n’ont jamais eu lieu.

De plus, un autre point soulevé est le manque de cohérence sur la répétition des gestes présumés par semaine sur les victimes.

Car lors du premier procès, en 2020, elle avait dit que c’était minimum trois fois.

Alors que lors de son deuxième témoignage, elle a mentionné que c’était finalement moins que dans la première version.

Il a été aussi question du fait que l’une d’entre elles n’était pas en mesure de dire exactement à quel moment que les agressions survenaient.

Un argument que le juge Marc Bisson a remis en question, en disant que c’était faible, car tout le monde ne se souvient pas de tout dans sa vie.

Et surtout lorsqu’il s’agit d’événements s’étant déroulés à un jeune âge.

La défense a demandé à ce que le témoignage des victimes ne soit pas pris en compte et a demandé l’acquittement.

En fin d’après-midi, la poursuite était toujours en train de faire valoir à son tour ses arguments.