Santé : Front commun pour dénoncer l’austérité
12 novembre 2024
Pour les infirmières et les médecins omnipraticiens de la région, depuis trois ans, il y a des coupes importantes au sein du Centre intégré de santé et services sociaux régional.
Ce qui aurait pour effet une détérioration de l’accessibilité et de la qualité des services offerts à la population.
Et les travailleurs sur le terrain le remarquent, puisqu’ils doivent faire plus, ou du moins, maintenir les services, mais avec moins.
Mais c’est surtout la population qui encaisse le délabrement du système selon le président de l’Association des médecins omnipraticiens du Nord-Ouest, le Dr Jean-François Verville.
Les groupes disent d’emblée que les services ne sont pas égaux partout.
D’abord, ils dénotent un manque de médecins de famille et de professionnels de la santé, plus largement, au Témiscamingue, ensuite, en Abitibi-Ouest, où, selon eux, la moitié des lits en hospitalisation et en soins intensifs ont été coupés dans les dernières années.
Au fond, ce que les associations et le président de la FIQ-SISSAT, Jean-Sébastien Blais, disent c’est que les mesures d’austérité du réseau public régional ne peuvent plus continuer.
En terminant, les professionnels en soins et les médecins de famille de la région revendiquent notamment la fin immédiate des coupes budgétaires et l’embauche de ressources humaines suffisantes.