Villebois : Est-ce possible de vieillir dans un milieu éloigné en 2025?
3 octobre 2025
Huguette Boivin-Charron, 92 ans, est la preuve qu’avec la bonne méthode et le bon tissu social, il est possible de bien vivre, longtemps, et loin de tout, à la maison.
Installée dans la résidence érigée par son père dans les années 30, madame Charron a bien l’intention d’y vivre jusqu’à ces derniers instants.
Ce souhait est possible grâce à l’aide de l’un de ses 7 enfants, assisté de l’un de ses 16 petits-enfants, qui sont toujours presqu’à portée de main.
Un autre aspect important de ce cercle est l’ajout de Guylaine Tremblay, qui agit à titre de dame de compagnie.
Cette dernière passe 37 heures et demie, par semaine, avec madame Charron.
C’est donc du lundi au vendredi, de 9h à 16h30, que Guylaine Tremblay accompagne madame Charron comme une bénéficiaire, voire même, comme une soeur.
Selon la Régie de l’assurance maladie du Québec, le montant total des services d’aide à domicile diffère d’une personne à l’autre.
Toutefois, plusieurs programmes d’aide et des crédits d’impôt sont disponibles.
Toujours selon la RAMQ, les tarifs, en 2023, d’une chambre individuelle, dans un CHSLD public peuvent s’élever jusqu’à 2 079, 90 dollars par mois. Au-delà du prix, Pierre-Olivier Charron témoigne : avoir sa grand-mère près de lui au quotidien vaut tout l’or du monde.
Pour lui et son père, Richard Charron, madame Charron est tout le contraire d’un fardeau.
Pour Huguette Boivin-Charron, l’amour est ce qui les tient soudés.